Frais carte de crédit

 

En 2020 notre chambre de commerce a été l’instigatrice d’une demande faite auprès de la fédération des chambres de commerce du Québec sur le fait que les PME paient trop de frais sur les transactions par carte de crédit. Effectivement, dans le reste du monde les frais imposés aux marchands qui acceptent les cartes de crédit sont de 0,2%, 0,5% tandis qu’a Canada ces frais sont de 1,5% à 3%.

La chambre de commerce de Disraeli avait demandé à la fédération des chambres de commerce du Québec de faire une priorité de ce dossier auprès du gouvernement fédéral. Avec le temps d’autres chambres de commerce se sont jointes à notre demande et le dossier a été présenté aux autorités fédérales. La résolution a été présenté comme suit :

Attendue que :

  • Dans la majorité des pays industrialisés, les frais de cartes de crédit imposés aux commerçants varient de 0,2% à 0,5%
  • Au Canada ces frais sont de 1,5% à 3%
  • Les frais imposés freinent le développement des entreprises du Québec
  • La manipulation d’argent liquide est devenue problématique du au COVID-19 et que les commerçants se tournent vers des solutions de paiement par cartes bancaires et de crédit
  • Il est très peu sécuritaire de conserver de grosses quantités d’argent liquide

Il est unanimement résolu, sur proposition de Gérard Nadeau dûment appuyé par, Mélanie Lamothe, de demander à la FCCQ de faire une priorité de ce dossier pour ramener à un niveau raisonnable les frais d’utilisation des cartes de crédit pour les commerçants.

 

Hier on apprenait, par le biais de la mise à jour budgétaire du gouvernement Trudeau, que le gouvernement s’engageait à réduire les frais de transactions liés aux cartes de crédit pour les petites entreprises. Il s’agit-là d’une victoire importante pour nos commerces d’un océan à l’autre. Ce sont des centaines de millions de dollars que les PME vont économiser et pouvoir réinvestir dans leur entreprise, augmenter le salaire de ses employés ou simplement avoir un coussin financier.

« La CCD est une petite chambre de commerce qui n’a pas le poids d’une grosse chambre au Québec. Malgré tout, notre demande a été entendue, discutée, présentée et nous voyons aujourd’hui un résultat. Nous avons travaillé sur un dossier qui n’est pas seulement provincial, mais pancanadien. Lorsque les gens se demande ce que peut faire une chambre de commerce, en voici un bel exemple. La chambre travaille pour ses membres, même dans des dossiers qui sont nationaux. » de dire Patrick Lamontagne directeur général.

La chambre de commerce demeurera vigilante dans ce dossier. Maintenant le gouvernement doit mettre en pratique cette promesse. Nous serons à l’affût de l’évolution de ce dossier. Toujours dans l’optique de défendre ses membres et créer de la richesse économique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *